Virginie Couperie-Eiffel

Virginie Couperie-Eiffel : « Le Paris Eiffel Jumping est une célébration de la vie »

À quelques jours de la 11e édition du Longines Paris Eiffel Jumping, Virginie Couperie-Eiffel, sa fondatrice, nous ouvre les portes d’un univers où le cheval rencontre la gastronomie, l’art, la solidarité et la fête. Une plongée au cœur d’un rendez-vous parisien qui ne cesse de se réinventer au pied de la Dame de fer.
LE MERCREDI 11 JUIN 2025

Le Longines Paris Eiffel Jumping fête ses onze ans. Quelle est la singularité de cette édition 2025 ?

Cette édition s’inscrit dans la continuité, mais aussi dans l’élan de renouveau. Elle est plus que jamais une fête. Nous réunissons les meilleurs cavaliers du monde, mais aussi les jeunes talents de demain dans un circuit espoir d’une étoile. C’est un véritable carrefour international, avec des cavaliers venus d’Amérique latine, de Chine, d’Europe… Un moment de très haute compétition, mais aussi de partage et d’ouverture qui sera diffusé en direct sur France 3 dimanche 22 juin à 15h35.

 

La solidarité semble toujours jouer un rôle central dans votre engagement.

Absolument. Chaque année, nous mettons à l’honneur des causes qui nous tiennent à cœur. Cette fois, l’épreuve phare du vendredi soir – la Champions League par équipes – sera dédiée à l’Institut du Cerveau, avec un hommage particulier rendu au Professeur Gérard Saillant et à Olivier Goy. Nous soutenons également HOPE, qui accompagne les femmes atteintes de cancer à travers l’équithérapie, et L’Envol, une association dédiée aux enfants malades, notamment lors de la Kid Cup du vendredi.

 

L’hospitalité et l’art de vivre ont une nouvelle fois une place centrale ?

L’hospitalité est essentielle pour nous. Elle sera orchestrée par ma sœur Coco, en étroite collaboration avec des chefs d’exception. A l’instar de la Chef Hélène Darroze ou encore un déjeuner brésilien menée par la très talentueuse chef Morena Leite, dans le cadre de l’année France-Brésil. Et pour la première fois, un showcase musical avec Klesia Jones (illustrateur de l’affiche) ou encore Vanille et un DJ set, viendra enrichir l’expérience.

 

 L’union du sport, de la culture et du spectacle est une réelle spécificité du Jumping ?

C’est toute la difficulté et la beauté de cet événement : tisser des liens entre univers différents. Samedi soir, nous accueillerons l’artiste espagnol Santi Serra, pour un spectacle équestre poétique et puissant. Le photographe engagé Yann Arthus-Bertrand installera une exposition dans le village. Le village, qui d’ailleurs, double de taille cette année. Et nos tribunes sont déjà pleines. Il y a une forme de reconnaissance du travail accompli.

 

Le bénévolat fait aussi partie intégrante de l’ADN du Jumping

C’est une très grande fierté. Cette année, nous avons été submergés de demandes. 80 bénévoles nous rejoignent, cadres sup, dirigeants, jeunes… Tous partagent une vraie fierté d’appartenir à cette aventure. C’est sans doute l’effet JO mais aujourd’hui, être bénévole est devenu chic. C’est le signe que les valeurs de l’événement résonnent bien au-delà du sport.

 

Comment se déroulera la route Eiffel cette année ?

Ce sera un moment magique. Le vendredi, à Rambouillet, les cavaliers partent à la découverte du parc de chasse royale et la forêt domaniale. Le dimanche, c’est une déambulation dans Paris à cheval pour une découverte inédite des monuments de la Capitale, jusqu’à l’arrivée au Champ-de-Mars, au son de la Garde républicaine. Cela fait maintenant 7 ans que cette tradition s’ancre et se prolonge. C’est une autre manière de vivre Paris, au rythme du pas des chevaux.

 

La sélection des cavaliers est très exigeante. Comment s’organise-t-elle ?

Nous accueillons les 52 meilleurs cavaliers du monde, le numéro un mondial, le champion olympique en titre Christian Kukuk et l’équipe médaillée de bronze à Paris. Les trente premiers du classement mondial sont invités, puis une sélection rigoureuse complète la liste. Et la France sera encore cette année, magnifiquement représentée, avec Simon Delestre, Julien Epaillard, ou encore la talentueuse Jeanne Sadran que j’aime beaucoup. 

 

Et en trois mots, comment définiriez-vous cette 11e édition ?

Sport. Gastronomie. Fête. Ce sont les trois piliers de cette édition. Une valse de talents, de saveurs et d’émotions. Chaque moment est pensé pour créer un souvenir, une vibration. Nous voulons que chacun reparte avec le sentiment d’avoir vécu quelque chose d’unique.

 

Votre relation au digital, dans tout cela ?

Je travaille depuis mon téléphone ! Dans ce milieu en perpétuel mouvement, la mobilité est clé. Les réseaux sociaux sont devenus essentiels. Les cavaliers ont de véritables communautés, très engagées. Les vidéos, les stories, les performances... Tout est suivi en temps réel. Le Paris Eiffel Jumping vit aussi à travers le digital, et cela nous permet de rayonner bien au-delà du Champ-de-Mars.

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