À 18 ans, vous souvenez-vous du premier numéro que vous connaissiez par cœur ?
Oui, celui de ma mère, le 06 87… Je connaissais aussi ceux de mes amis. À l’époque, il y avait encore beaucoup plus de lignes fixes que de portables. Et bien sûr, j’ai connu la cabine téléphonique où l’on se faisait rappeler.
Quel était votre premier téléphone ?
Un SAGEM MTC, avec un écran vert. J’ai eu mon premier portable à 16 ans : un vrai “gros portable”, comme on disait alors.
Votre téléphone servait-il surtout à téléphoner ou à envoyer des SMS ?
Plutôt à envoyer des SMS ! Il fallait d’ailleurs faire attention à la limite de mots (espaces compris). Les forfaits étaient calculés au nombre de messages, sauf le soir et le week-end, où les SMS devenaient illimités.
Si vous deviez décrire votre téléphone de 18 ans en un mot ?
Liberté. Avoir un téléphone quand on est ado, c’est s’affranchir du fixe familial. Un vrai symbole d’indépendance à l’adolescence.
Quand vous aviez 18 ans, Parnasse venait tout juste de naître. Vous imaginiez-vous y travailler un jour ?
Pas vraiment, mais le destin en a décidé autrement ! Quand j’étais en BTS, beaucoup de mes camarades travaillaient chez France Télécom, et ça m’a donné envie. J’ai rejoint Orange pour mon master, puis Parnasse. À 18 ans, Parnasse faisait déjà rêver…